Le projet éolien de De l’Abloux est en développement sur les communes de Bazelat, Azerables, Saint-Sébastien et Saint-Agnant-de-Versillat, au sein de la Communauté de communes Pays Sostranien, dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine
La carte ci-contre illustre la zone d’étude du projet et la position des 5 éoliennes suite aux résultats des études et leur analyse :
La zone d’étude a été identifiée en 2018 par la société Eolien Citoyen de France (ECDF) qui travaille en partenariat avec Corfu Eole sur ce projet. Une fois le pré-diagnostic réalisé montrant le potentiel de la zone et correspondant à un espace favorable du SRE identifiée dès 2013, ECDF a rencontré les différentes communes concernées qui ont donné leur accord pour le lancement du projet et des études techniques.
Après une année d’échanges positifs et constructifs avec les propriétaires fonciers, la société ECDF s’est associée à Corfu Eole, représentée par la société SEPALE (anciennement Terre et Lac Conseil) pour la réalisation des études nécessaires à l’obtention de l’autorisation environnementale unique.
A l’été 2020, les bureaux d’étude Calidris, ATER et Delhom acoustique sont sélectionnés respectivement pour les études environnementales, paysagères et acoustique.
Après plus d’une année d’étude durant laquelle différentes rencontres avec les acteurs locaux ont été réalisées, des premières implantations ont pu être définies et ajustées au plus faible impact courant l’été 2022.
Les différentes mesures et observations, conduites pendant au moins une année complète, consistent dans un premier temps à étudier le territoire en établissant un état initial (environnemental, paysager, acoustique…). Celles-ci permettent ensuite d’évaluer les différents impacts du projet sur l’environnement, de déterminer les scénarios d’implantation de moindre impact et de définir en conséquence les mesures ERC (Eviter – Réduire – Compenser… Les éventuels impacts restants). Les servitudes publiques et les contraintes techniques ont également été étudiées et prises en compte grâce aux consultations des services compétents.
Après différents ajustements au niveau de l’implantation pour prendre en compte les retours techniques obtenus, la fin de l’année 2023 a été dédiée à la réalisation du dossier d’autorisation environnementale unique.
Lorsque que tous les éléments sont réunis, les dossiers de demandes administratives seront déposés au cours de l’été 2024. Ce sont, ensuite, les services de l’Etat qui instruisent ces dossiers, sous la supervision de la Préfète ou du Préfet de département. L’instruction dure généralement un à deux ans et comporte une enquête publique permettant à toutes les personnes concernées de donner leur avis sur le projet. Cette consultation de la population pourrait se dérouler en 2025. Si toutes les autorisations sont obtenues, la construction et la mise en service de ce parc pourraient ensuite s’échelonner entre 2027 et 2028 pour une trentaine d’années d’exploitation
2018
Identification des zones et rencontres avec les élus
2019
Rencontres avec les conseils municipaux et accords des propriétaires fonciers
2020
Fin 2020
Eté à hiver 2021
Etude acoustique et étude complémentaire zone humide
Début 2022
Campagne d’information sur l’éolien auprès des habitants et distribution en boîte à lettre de documentation pour comprendre l’énergie éolienne
Printemps 2022
Résultat des états initiaux
Eté 2022 – 2023
Définition des implantations de moindre impact et séquence ERC concernant les éventuels impacts restants
Mars 2023
Vote à l’Assemblée nationale de la Loi d’Accélération des Energies Renouvelables
Automne 2023
Rédaction du dossier d’autorisation environnementale
2024
Dernière concertation et démarrage de l’instruction
PAR DELHOM ACOUSTIQUE
Les résultats de l’étude acoustique permettent d’optimiser la taille, le modèle et le fonctionnement des éoliennes pour préserver la tranquillité des riverains et le respect de la règlementation.
Plusieurs points de mesure extérieurs ont été choisis à proximité de la Zone d’Implantation Potentielle, dans un lieu de vie habituel (terrasse ou jardin) quand cela été possible. Le bruit ambiant a été mesuré à l’aide de 14 appareils de mesures munis de boules anti-vent (diamètre 9 cm) entre le 18 Mars 2022 et le 12 Avril 2022. Cette période a été sélectionnée pour obtenir les enregistrements pendant la période la plus silencieuse de l’année (pas de feuilles aux arbres, moins d’activité humaine et animale). 18 voisinages susceptibles d’être exposés au bruit du projet éolien ont été choisis pour ces mesures (quatre riverains ont refusé de recevoir un sonomètre pour ces mesures).
La carte suivante permet de localiser ces voisinages et la position de notre mât de vent :
Carte des points de mesures
Mesure du bruit résiduel au niveau de Zones à Emergences Réglementées (ZER) en fonction de la direction et la vitesse du vent
Analyse statistique du bruit résiduel aux différentes zones en fonction des directions et des vitesses de vent
Simulations des niveaux de bruit générés en zones à émergence réglementée et sur le périmètre de mesure du bruit par l’activité selon les conditions météorologiques et le fonctionnement des éoliennes
Évaluation des tonalités marquées
Analyse des résultats selon les objectifs réglementaires
Pour chaque catégorie de vent et le type d’éolienne étudié, des conditions de fonctionnement des éoliennes ont été définit afin de respecter la réglementation en termes d’émergence et/ou de niveaux de bruit ambiant. Avec ces plans de gestion, les simulations acoustiques conduisent à des résultats conformes à la réglementation applicable (arrêté du 10 décembre 2021) en zones à émergence règlementée et sur le périmètre de mesure.
A noter que, une fois le parc construit (horizon 2027), des sonomètres seront installés à nouveau aux mêmes endroits que pendant l’étude acoustique, afin de comparer les simulations à la réalité et permettre in fine la mise en place de nouvelles mesures si cela s’avérait nécessaire
Le projet de parc éolien de l’Abloux présente un risque environnemental faible et maitrisé, dont on doit constater que les effets négatifs sont « évités ou suffisamment réduits » suivant les termes de l’article R. 122.5 du Code de l’environnement.
Les impacts bruts du projet sur la flore sont nuls et pour la faune, ils sont globalement modérés à fort mais limités dans le temps et maîtrisables par la mise en œuvre de mesures simples (dont l’efficacité est aujourd’hui reconnue).
En période d’exploitation, le seul impact significatif est lié aux risques de collision pour le Milan noir, pendant sa période de présence sur le site (de mars à août). La mise en œuvre d’un système de détection de l’avifaune permettra de réduire sensiblement les risques de collision pour cette espèce. Le second enjeu concerne les chiroptères, justifiant ainsi la mise en œuvre d’une mesure de bridage des cinq éoliennes, suivant des modalités adaptées à la phénologie de l’activité et du risque de collision.
Afin d’éviter et de réduire les impacts envisagés, des mesures d’insertion environnementales seront mises en œuvre par le porteur de projet. Ces mesures concernent notamment :
L’étude paysagère consiste à étudier la visibilité des éoliennes envisagées selon 3 aires d’études.
L’objectif est de comprendre quels sont les points paysagers sensibles à préserver et/ou à mettre en valeur afin de ne pas perturber la lecture paysagère du territoire.
L’étude comprend un recensement des éléments patrimoniaux et touristiques importants et une analyse des lieux de vie et des principaux axes de communication. Le bureau d’étude ATER les a classés ensuite selon leurs enjeux, a analysé les structures du paysage et a étudié les perceptions visuelles et sociales. L’étude comprend également des photomontages afin de simuler la vue que les habitants percevront lorsque le parc sera installé.
Carte des aires d’étude
Tous les points de vue présentant une visibilité sur le parc éolien ne sont pas systématiquement recherchés cela serait impossible sur l’étude d’un territoire de 12km de rayon autour de la ZIP. L’analyse par photomontage des impacts impose de choisir les points de vue effectués dans une logique de représentativité des effets du projet.
Tout en respectant la règle du « positionnement sur l’espace public avec recherche des effets maximisant », les points de vue les plus pertinents en termes de perception sont recherchés (vue « académique » sur le patrimoine, perception depuis l’entrée principale d’un élément patrimonial, orientation des façades bâties, axe de composition…).
Selon les aires d’étude, lorsque ces points de vue ne permettent pas d’établir de covisibilité avec le projet (cas du patrimoine enserré dans un écrin végétal, mais dont la toiture dépasserait des arbres), d’autres points de vue peuvent être sollicités (depuis une voie secondaire, voire locale, etc.).
Le résumé non technique du projet éolien de l’Abloux est une présentation simplifiée des aspects clés du projet éolien. Il met en lumière les principaux points du projet sans recourir à un vocabulaire technique.
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La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte fixe, en France, à 32% la part d’énergies renouvelables que devra représenter la consommation finale d’énergie en 2030. La production d’électricité par l’éolien doit être doublée entre 2020 et 2050.
En mars 2023, la loi d’accélération des énergies renouvelables a été votée par le parlement. La zone d’étude du parc éolien de l’Abloux est située dans les zones favorables au développement éolien.
produits en 2023 pour l’éolien correspondant à la consommation d’électricité de 21,516 millions de personnes
de la consommation électrique nationale en 2022
du bouclier tarifaire sont financés par les EnR pour palier la hausse du prix de l’électricité en 2023
de nos besoins en électricité en 2023 ont été assuré par les énergies renouvelables
Promulguée le 10 mars 2023, la loi d’accélération des énergies renouvelables porte une ambition claire:
« rattraper notre retard, la France étant le seul pays européen à ne pas tenir ses objectifs de développement du renouvelable, et nous donner tous les moyens pour atteindre nos prochains objectifs qui seront encore plus ambitieux. Il vise donc, avec l’ensemble des textes réglementaires que j’ai pris, à diviser par deux le temps de déploiement des projets et revenir dans la moyenne de nos partenaires européens. » Agnes Pannier Runacher
La loi s’articule autour de quatre axes :
Le vrai / faux sur l’éolien terrestre :
ADEME, l’éolien en 10 questions :
N’hésitez pas à nous contacter :
Thomas Derenne (ECDF) : t.derenne@ecdf.fr
Maël Meralli Ballou (SEPALE – Corfu Eole) : m.meralli@sepale.com